Par Mamadi Kamara, Chargé du programme FinancAfrica

L’agroécologie, avec ses nombreux bénéfices, s’impose comme une solution prometteuse pour transformer l’agriculture et renforcer sa résilience. Face à une demande croissante, le secteur agricole doit opérer un véritable changement de paradigme, non seulement pour y répondre, mais aussi pour réduire ses impacts négatifs : dégradation des sols, surexploitation des ressources en eau, érosion de la biodiversité, enjeux sociaux (santé des consommateurs, équité des revenus) et contribution au changement climatique. Dans ce contexte, l’agroécologie se présente comme une alternative crédible et durable aux modèles agricoles actuels, dont les limites, tant écologiques que sociales, sont de plus en plus visibles.

Par Luccas Assis Attílio, Professeur d’économie à l’Université fédérale d’Ouro Preto (UFOP)

Le changement climatique est un processus au cours duquel la planète subit des modifications des conditions météorologiques et des températures. En général, ses conséquences sont des températures plus élevées, des précipitations plus longues, des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations. Comme on l’a observé récemment, ces conséquences sont de plus en plus fréquentes. Par exemple, en 2022, une inondation au Pakistan a submergé environ un tiers du pays ; en 2024, l’État du Rio Grande do Sul au Brésil a connu une grave inondation qui a détruit et paralysé la région ; et cette année, aux États-Unis, la Californie a été le théâtre d’un incendie de forêt provoqué par une combinaison de sécheresse, de températures élevées et de vagues de chaleur.

Par Mamadi Kamara, Chargé du programme FinancAfrica

Mamadi Kamara est consultant en stratégie de décarbonation et économie circulaire. Il est diplômé du master ESCP Europe en Développement Durable, Entrepreneuriat et Innovation. Passionné par les enjeux de transformations écologiques et énergétiques, il a travaillé sur des analyses de cycle de vie, des bilans carbones et des stratégies de décarbonation pour accompagner les entreprises à se projeter dans l’avenir afin de se réinventer et construire des modèles d’affaires plus durables et inclusifs.

Par Marwa Bendaoud, Présidente de l’association

L’Accord de Paris vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5-2°C en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Le scénario Zéro Émission Nette de l’AIE prévoit la capture de 7,6 Gt de CO₂ par an d’ici 2050 pour atteindre la neutralité carbone. Les technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) jouent un rôle clé en capturant le CO₂ à la source, en le transportant, puis en le stockant ou en le réutilisant. Malgré des défis tels que des coûts élevés, les investissements publics et privés dans les innovations CCUS, comme la technologie de capture directe de l’air de Climeworks, sont en augmentation.